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Newsletter n° 7

Newsletter n° 7

Newsletter FO CCF

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FO CCF demande des résultats avant fin février  !

‍Sur le terrain, nous échangeons avec vous et vous nous alertez sur les risques opérationnels auxquels vous êtes exposés, en raison de la défaillance des procédures, des pannes de matériel informatique, défaillance dans la gestion des sûretés, etc.

"On ne voit pas la route, on ne voit pas où on va !"

Nous venons d'adresser un 3ème courrier à la Direction démontrant l'urgence de la situation et demandant des actions concrètes avant fin février. 

 #Ensemble plus forts !

ci-dessous le courrier


Lettre ouverte à la Direction du CCF

Niccolo UBERTALLI – CEO Groupe CCF

Thomas VANDEVILLE – Directeur CCF

Philippe RENAULT – Directeur du Réseau

Laurent BASTIN – Directeur Gestion Patrimoine

Isabelle MEGHNAGI – DRH Groupe CCF

Hélène TAVIER – DRH CCF

         Inge DEVILDER – DRS CCF

                                         Mercredi  24  février 2024  

 

Mesdames, Messieurs,

 

FO CCF vous a alertés à plusieurs reprises sur les dysfonctionnements et les risques psychosociaux dans notre entreprise et déplore de n'avoir pas reçu de réponse.


Les jours passent (nous sommes à D+50) et les salariés, à bout de nerfs et de fatigue, nous font part de nouvelles remontées très inquiétantes en matière de risques opérationnels.

Par conséquent, nous sommes de nouveau contraints de vous demander d'intervenir immédiatement en donnant des solutions, des moyens, des process sur toutes les problématiques remontées par vos collaborateurs.

 

À titre d'exemple, les salariés nous ont indiqué que :

 

  •           Les frais facturés aux clients, notamment en matière d'opérations sur titres et OPC, ne correspondent pas à la tarification communiquée à la clientèle.

 

  •    Le routage des ordres de bourse et des achats OPCVM n'est pas sécurisé et est source d'erreurs.     Des ordres sont annulés sans que le client ou le RM n’en soit informé. La souscription des PIA  (plan d’investissement automatique) se fait qu’aucun document à faire signer au client ne soit édité.

 

  •    De nombreux processus sont encore totalement inexistants.

Face à cette carence, des collaborateurs, se sont portés volontaires pour tenter une rédaction sur certains sujets qu’ils connaissent. C’est louable de leur part, cependant nous nous trouvons devant une multiplication de processus différents, un manque d'harmonisation, ce qui se traduit par une absence totale de lisibilité. D’autant que ces process, calqués sur ceux qui existaient chez HSBC, ne sont pas adaptés aux outils Arkea.

Les salariés travaillent sans filet, avec appréhension.

 

  •   Les conseillers et experts sont sollicités pour vendre des produits pour lesquels les Conditions Particulières ne sont toujours pas validées par la DAJ.

       Exemple : l'épargne salariale.

 

  •   Aucun outil de simulation n'a été acquis par le CCF (à l’exception, la semaine dernière, d’un simulateur de prêts). Les collaborateurs sont invités à utiliser des outils fournis par la concurrence pour leurs clients.

Exemple : l'outil de simulation pour la Prévoyance ou la Retraite.

 

  •       Le marché des professionnels est particulièrement impacté par les dysfonctionnements et les erreurs sur les comptes des clients. Certains clients se trouvent dans de graves difficultés et les gestionnaires de relation client sont exposés à des risques élevés.

 

  •        Des clients se retrouvent encore aujourd'hui sans moyens de paiement, dans l'impossibilité d'effectuer un virement, un rachat d'assurance-vie ou de payer leurs salariés.

 

Tous les collaborateurs, travaillant en support ou dans le réseau, sont débordés, compte-tenu notamment du travail empêché. Certains sont en arrêt maladie, d’autres sont proches du burn-out.

 

Dans ce contexte, alors même qu'ils ne parviennent pas à gérer toutes les réclamations clients et que les processus ne sont pas sécurisés, il est demandé aux conseillers et experts d'initier des actions commerciales de manière proactive.

Outre une pression commerciale déplacée dans le contexte actuel, du point de vue de FO CCF, plus d'activité signifie plus de risques opérationnels !

 

Les clients ne se reconnaissent plus dans la stratégie de la nouvelle banque patrimoniale CCF en raison d'un service de base déplorable. Au-delà des incivilités et des agressions récurrentes, certains clients menacent d'alerter la presse et d'intenter un procès contre la banque en raison des préjudices subis.

 

FO CCF est conscient qu’un transfert demande des ajustements.

Cependant il apparaît que nous sommes bien en deçà de toutes les promesses. Les salariés, comme les clients, perdent confiance.

Non seulement ils sont dans le flou, mais de plus ils ne voient aucune lumière au bout du tunnel.

 

Tous ces manquements nous préoccupent pour la santé des collaborateurs et la sécurité des opérations des clients.

Ces derniers parlent d’« AMATEURISME », terme repris quotidiennement par les salariés ainsi que celui de « BANQUE LOW COST » !

 

Un dernier point : un grand nombre d'employés attendent toujours le remboursement des frais qu'ils ont avancés pour le compte de la banque depuis le 2 janvier. Certains, dans les équipes volantes, ont presque le montant d’un salaire non remboursé. Cette situation est totalement inacceptable, tout comme le nombre insuffisant de salariés prévu en interne pour la gestion de la paie, ainsi que le ratio de Responsables des Ressources Humaines par collaborateur.

 

Une nouvelle fois, nous vous demandons d'intervenir rapidement.

Deux échéances se profilent :

 

  •        Le 28 février une intervention en visio de Thomas Vandeville auprès des collaborateurs
  • Le 29 février une commission de suivi d’intégration avec les représentants syndicaux.

 

Lors de ces 2 événements, il sera indispensable que le CCF démontre :

 

  •        Qu’il a tous ces sujets de risques opérationnels et psychosociaux en main
  •        Qu’il est en mesure de déployer les moyens supplémentaires exceptionnels nécessaires pour les résoudre, sans mettre plus en risque les salariés des fonctions support qui y travaillent actuellement.

Faute de cette démonstration, nous serons dans l'obligation d'alerter les autorités de tutelle (ACPR, Banque de France, AMF), le régulateur et la Commission européenne.

 

Espérant que vous comprendrez l'urgence de la réaction attendue,

 

Sincères salutations

RSS FO CCF

 

Copie : Sylvia BAGOT – DRS Groupe CCF

            Mireille HERRIBERRY, Fédération FO Banques et Etablissements Financiers


C'est totalement anonyme et gratuit.

Quand nous échangeons en direct,

nous vous en parlons et vous la recommandons :

Beaucoup d'entre vous n'osent pas appeler la ligne psychologique. 

Il s'agit de psychologues du travail expérimentés, qui peuvent permettre, après une réprimande client, après un trop plein, ou quelque soit le motif, de faire la part des choses,

de prendre du recul.

Nous l'avons testé, ça peut vous aider !


Pour vous : 

De l'information :

  • sur notre site Internet : www.foccf.fr
  • Sur LinkedIn : Carole CEBE et FO CCF

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