Je suis marseillaise, italienne et je crois aux miracles et aux signes. Alors lancer une campagne de presse un 11 février, jour où le calendrier grégorien fête Notre Dame de Lourdes, c’est comme croisé...

Ça y est.
C’est maintenant.
C’est fait.
13 jours que 3 nouvelles lettres bleues apparaissent sur les frontons de plus de 240 succursales et agences. Elles ont du mal à s’imposer.  Elles se superposent sur les traces noires en décalcomanie de l’ancienne appellation. 13 jours que plus de 3 600 Collègues attendent depuis des mois ce lancement.
Comme les illuminations de Noël sur les Champs Elysées ou les Grands Magasins. On attend que la magie opère. On attend l’enchantement.
Des centaines de lutins pour la féérie ?
Que nenni !  Des milliers de Femmes et d’Hommes ont œuvré pour LE JOUR 1. Le jour que l’on retient.
Cela va être grandiose ! Comme un 14 juillet sur la plage de Biarritz, le Festival d’Art Pyrotechnique à Cannes, l’embrasement de la cité de Carcassonne pour notre Fête Nationale, la Fête des Lumières à Lyon, le ciel incandescent de Strasbourg une mi- juillet, les falaises de craie d’Etretat, la pureté du Lac d’Annecy …Grandiose comme le retour d’une prestigieuse banque française.
Nombreux sont les clients d’il y a 25/ 30 ans qui espèrent leur petit agenda de poche 2024, avec pourquoi pas le retour du petit crayon.
Nombreux sont les Collègues âgés de plus de 40 ans évoquant amusés des dénotages débit roses et crédit bleus, les conditions d’arrêtés de compte adressées aux Traitements comptables, des DGL 006…qui ne boguaient pas dès le petit matin mais qui laissaient des traces de carbone sur nos doigts.
En ces temps de vintage-mania, peut-être certains espèrent le retour du MINITEL ou de l’extrait de compte journalier, gloires de l’enseigne bleue et or.
En fait, c’est comme quand je suis dans les bras de Brad PITT et que France BLEU PROVENCE me hurle qu’il est 6 h du matin, qu’il fait 3° sur Marseille et qu’il y a déjà un accident sur l’autoroute du soleil. J’ouvre un œil et ce n’était qu’un rêve 😂
Autant le beau blond est un fantasme, autant CCF est un espoir mais surement pas une renaissance.
CCF n’est pas Le Phénix. CCF ne s’est pas consumé dans les cendres.
CCF était le sigle d’une banque prestigieuse franco-suisse de plus de 10 000 Femmes et Hommes.
3 lettres reconnues et appréciées, comme les 3 chiffres de son siège le 103.
Ne nous méprenons pas, ce n’est pas une résurrection.
Son bleu est profond et classe, mais manque-t-il de l’or ? Pas du tout, il y a déjà plus de 3 600 pépites. Il faut leur donner les moyens de devenir un bijou unique et prestigieux, afin que CCF devienne la banque des réussites.
Marie CURIE a dit « Dans la vie, rien n’est à craindre, tout est à comprendre ».
Après 3 semaines d’activité, nous essaierons de comprendre…