Pour vous, pour vos collègues, pour aujourd’hui et aussi pour demain : tous mobilisés, mardi prochain, 4 février 2025 !
par Carole Cebe · Publié · Mis à jour
Les salariés du CCF savent qu’ils peuvent s’appuyer sur les Syndicats qu’ils ont élus. Ils les savent aguerris aux plans d’ampleur sur une banque de détails telle que la nôtre. Ils les savent lucides et responsables.
FO CCF a toujours prôné et préféré le dialogue à une démonstration de force.
Depuis notre arrivée au CCF, nous avons alerté oralement, par écrit, en petit comité, sur une échelle plus large, en privé, en lettre ouverte, la Direction sur les multiples facteurs de risques, notamment les risques psychosociaux.
Avons-nous été entendus à la hauteur des attentes que vous nous remontées, vous, salariés du CCF ?
Il nous est impossible de répondre positivement à cette question !
Sur fonds d’annonces de licenciements contraints, de NAO interrompues, la Direction ignore les centaines de remontées concernant les évaluations. Nos managers seraient trop dans l’affect pour noter leurs collaborateurs ?
Nos managers n’auraient pas la maturité nécessaire et la vue globale ?
Seuls les RRH auraient cette compétence ?
Précédemment les revues d’équité étaient faites avec ces mêmes managers pour justement assurer cette cohérence d’ensemble.
Les managers auraient la compétence de commander un AMF, de gérer le PNB d’une agence de taille accrue mais pas d’évaluer leurs collaborateurs ?
Des centaines de salariés, depuis des semaines, nous ont demandé de nous mobiliser, d’agir. Ce n’est pas une démonstration de force, une rupture du dialogue mais un cri de détresse.
En réponse, la Direction oppose les syndicats MMB aux syndicats CCF, les salariés CCF aux syndicats qu’ils ont élus.
Elle promet des bonus, des augmentations individuelles dont nous n’avons pas la moindre communication d’enveloppes, de conditions d’octroi.
Une banque de demain profitable mais à quel prix ? pour ceux qui seront accompagnés pour rester et pour ceux qui seront accompagnés dehors ?
Les équipes ont souffert de cette migration et se sont surinvesties sans voir le reflet de ce surinvestissement dans le seul document écrit « officiel ». Les équipes sont inquiètes de leur devenir. Les équipes attendent une reconnaissance financière face à ce surinvestissement et au coût de la vie sans cesse en augmentation.
Cette attente, voire cette détresse, pour certains, est-elle blâmable ?
Quel que soit notre métier, notre fonction et notre place dans l’entreprise, nous sommes tous concernés par ce projet de restructuration et ses conséquences. Que nous souhaitions partir, qui nous soyons « accompagner » vers l’extérieur ou que nous restions au CCF de demain.
L’avenir de notre banque et le destin de ses salariés vont se jouer sur les 3 prochains mois.
Nous appelons de toutes nos voix, la voie vers un Dialogue Social transparent !
Pour cela, pour vous, pour vos collègues, pour aujourd’hui et aussi pour demain : tous mobilisés, mardi prochain, 4 février 2025 !
C’est de la responsabilité de chacun de nous


